mercredi 16 octobre 2013

L'histoire d'une veuve de Chahid en Kabylie maritime.



 L'histoire d'une veuve de chahid rapporter  par  Mizrana Production avec l'association le Flambeau, une association crée pour la sauvegarde de notre histoire pour que personne  n'oublie le sacrifice et la souffrance des femmes et des hommes de toute une région  afin  de libérer le pays de l'emprise coloniale. Ait yahia khaloudja  est née en 1929 dans le village Tifra. Elle nous  livre son parcours de combattante et résistante  partagé avec son  époux pendant  la guerre de libération nationale 1954-1962. Une époque très sombre, pleine d'émotion pour l'actuelle génération. Le témoignage de cette brave femme mit en évidence la vraie situation  qu'a vécu la Kabylie, en  partant des simples citoyens jusqu'au responsables de l'armée de libération nationale qui ont subi un coup fatal a la veille de l’indépendance par les assassinats et exécutions des hauts responsables de FLN. Par ce documentaire, la génération future aura une matière de travail  pour écrire une histoire plus ou moins objective. car en Algérie, l'histoire officielle est pleine d’idéologie servant les intérêts des pays puissants. au point que le congrès  de la Soummam du 20 Août 1956 est réduit à un simple événement dans les manuels scolaire de l'éducation nationale algérienne.

  Sources:   www.mizrana-production.com  

dimanche 13 octobre 2013

Originaire des habitants de la Kabylie!






FLISSA.
Les habitants des Flissa sont d'origine arabe : les uns viennent des Isser, des Béni Tour, de la Mitidja et des Béni 'Aïcha, d'antres viennent des Béni Dja'ad et des Béni Seliman ; tous se sont réfugiés dans ces montagnes.
Flissa avait quinze enfants et de grandes richesses. Beaucoup de gens émigrèrent et vinrent le rejoindre; ils se soumirent à lui et le prièrent d'être leur chef. Il accepta, et donna son nom au pays.

BENI OUAGUENNOUN.
La montagne occupée par les Béni Ouaguennoun se nommait, jadis, Mezzana (1). Le premier qui vint s'y établir se nommait Guennoun. Beaucoup de personnes émigrèrent, vinrent le rejoindre, et lui abandoi nèrent la direction des affaires. En sa qualité de chef, il donna son nom à la montagne, et les habitants prirent celui de Béni ou-Guennoun, que l'on prononce actuellement Béni Ouaguennoun.

BENI DJENNAD.
un arabe nommé Djennad est le premier homme qui vint s'établir
dans ce pays. Il était puissant, très-riche, et avait avec lui ses frères et une suite composée d'environ 300 cavaliers; il s'installa à an endroit actuellement nommé Bizar.


ZEKHFAOUA.
Le premier homme qui vint occuper cette montagne se nommait Zerer'fa. On changea en kha £ le r'ain (&), que l'on trouvait trop dur à prononcer, et son nom fut alors Zerekhfa. La tribu qui lui était soumise prit le nom de Zekhfaoua.
On dit que Zerer'fa était originaire du H'araza.

BENI AICI.
Le premier qui est venu occuper le pays où se trouvent actuellement les Béni Aïci était d'origine arabe, de la tribu des Oulad Sidi 'Aïça; il fut surnommé El-Aiçaoui, du nom de sa tribu. Par euphonie, on supprima le ouaou ( j ), et l'on donna au pays qu'il commandait le nom de Béni 'Aïça.
La dénomination de Béni 'Aici s'étend sur les Ma'atk'a, les Béni Zemenzar, les Béni Doualaetles Béni Mahmoud.

1° Béni Yanni. — Le premier qui s'est établi dans cette tribu se nommait Naïli, d'après le nom de son pays originaire, car il était de la tribu arabe des Oulad Naïl. Son nom étant trop difficile à prononcer, fut modifié. On supprima le lam (J), que l'on remplaça par le nuun ( y ) ; et le ta { ^ ) fut mis à la place du noua ,u). Cette transformation faite, on désigna les habitants sous le nom de Béni Yanni.

2* Béni Boudrah, - Le premier qui vint s'installer dans cette montagne '-tait un nommé Bou-Dar. On ajouta un deuxième ra (**) à son nom, et on en fit Boudrar. La tribu qu'il commandait fut désignée par son nom, précédé du mot Béni (descendants). On dit qu'il était originaire des Arabes du-Zab.

3° Béni 'ali Ou-h'ahzon. Un homme, originaire des Arabes de Tithri, nommé 'Ali ou-H'arzoun, est le premier qui vint occuper celte tribu. Ceux qui vinrent s'installer auprès de lui acceptèrent son autorité et prirent le nom de Béni 'Ali ou-H'arzoun.

ILLOULA.
Voici l'origine d ce nom : Le premier homme qui vint s'établir dans le pays qu'ils occupent actuellement se nommait Melloul. On supprima le mim ( -) pour faciliter la prononciation, et on mit à sa place un alif ( I ) avec un kes'a ( — ); on en fit aussi Illoula, nom par lequel la tribu fondée par Melloul est désignée. Le mot Béni n'a pas été mis devant ce nom parce qu'il aurait été désagréable à l'oreille.
Melloul était originaire des Arabes du Ferdjioua, à l'est de Sétif.

BENI YAHYA.
Un homme nommé Yahya, originaire des Arabes des Béni Seliman, vint s'établir dans ce pays et donna son nom à la tribu qu'il commandait.


OBSERVATIONS.
Les tribus portent toutes le nom de leur fondateur, c'est-à-dire du premier qui était venu s'établir dans le territoire actuellement occupé par elles. On a presque toujours ajouté Béni (enfants, descendants, etc.) devant le nom de ce premier chef.

CHANGEMENT DE LANGAGE. Nous allons, d'abord, donner l'origine des tribus qui ont occasionné ce changement

Moins trois tribus, toutes les montagnes de la Kabylie sont occupées par des gens d'origine arabe. Les trois tribus exceptées sont: les Béni Fraoucen, les Béni ldjer et les Béni R'obri. Voici ce que la tradition a laissé à leur égard:


Ces trois tribus sont originaires de l'Orient et sont venues du pays d'El-Fers (la Perse Iran), s'établir dans les montagnes qu'elles occupent actuellement-, elles parlaient un langage étranger à la langue arabe et formaient trois kabila (confédérations) : la première, El-Fers, c'est celle des Béni Fraoucen; la deuxième, des Béni Sedjeran, soit les Béni ldjer. et la troisième, de Béni R'obran, actuellement les Béni Ghobri.

BENI FRAOUCEN.
Le chef de la k'ebila des Béni, Fraoucen, c'est-à-dire d'EI-Fers, avait avec lui 600 cavaliers lorsqu'il arriva à Djema't Es-Saharidj; ce pays lui convint à cause de la grande quantité d'eau et de fontaines jaillissantes qui s'y trouvaient.

Le chef d El-Fers, nommé Sa'ad Imw 'Abed, l'ayant Irouvée à sa convenance, s'y établit avec ses troupes, qui se construisirent «les maisons et se regardèrent comme les maîtres de la ville.
On fit subir quelques modiûcations au mot El-Fers, parce qu'il aurait été trop dur de dire Béni El-Fers -, on supprima l'article el ( JI ), on intercalla un ouaou ( j ) entre le ra (j ) et le sin (<*>), et on mit un double fath'a (tanouin ) sur , ,-); ce tanouin est généralement remplacé par un noun ( on dit, alors, Béni Fraoucen (1).

BENI IDJEK
La kabila des Béni Nedjeran s'installa dans le pays occupé aujourd'hui par elle, sous le nom de Béni ldjer. Ce pays ayant plu à leur chef, 'Abdallah ben 'Amran, il s'y fixa définitivement.
Le mot de Nedjeran subit la modification suivante : le premier noun (y ) fut remplacé par un i'a (<£) ; le deuxième noun ( y ) fut complètement supprimé, et le ra [j ) prit un sikoun [ — ) et l'on dit, alors, Béni ldjer.


BENI GHOBRI.
La kabila des Béni R'obran s'établit dans la montagne qu'elle occupe actuellement, et à laquelle elle a donné son nom, que l'on modifia ainsi : suppression du noun (y ) final de ce nom, kesra (— ] placée sous le ra (,), ce qui fit R'obri; la tribu et la montagne furent nommées Béni R'obri.
Le chef de cette k'ebila, 'Ali ben Khaled, avait à sa suite environ 800 cavaliers lorsqu'il arriva dans le pays. Cette montagne lui plut à cause de la grande quantité d'arbres qui s'y trouvaient, ce qui le détermina à s'y installer avec sa suite.
Nous avons dit que ces trois tribus sont, d'après la tradition, originaires d'El-Fers- IRAN, mais chacune d'elles prit le nom de sa kabila: cependant leur langage était le même, et c'est, du reste, celui qu'elles parlent encore aujourd'hui.
On racontait que le territoire commandé par le souverain de Djema't lis-Saharidj, Sa'ad bon 'Abed, s'étendait depuis cette cité






Ces trois tribus avaient une grande quantité de femmes et de filles : elles marièrent ces dernières aux habitants des tribus d'origine arabe dont nous avons parlé; les enfants provenant de ces alliances apprirent le langage parlé par leurs mères, c'est-à-dire El-'Adjamia, nom par lequel on désigne toute langue autre que la langue arabe.

Le grand nombre des alliances contractées entre ces trois tribus et les tribus arabes, jointes aux rapports constants qui existaient entr'elles, ont fait accepter leur langage par celles-ci, et toutes les tribus le parlent aujourd'hui.
Voilà la cause du changement de langage qui a eu lieu dans toutes ces montagnes.

Bonne lecture . que la vérité vaincra

Message envoyé par Jane à la page village tifra.
Mail: jane@yahoo.fr
Réponse de la page Village Tifra
Bonjour, 
Merci d'avoir partager avec nous le document parlant de l'histoire de la kabylie,  en effet, on a décidé de le publier afin que chacun de nous puisse avoir une idée de ce que les autres pense  a propos de son histoire, le document est réalisé par l'armée française en 1858 ce que vous avez indiquer, cependant pour être objectif de ce  que une armée coloniale vienne faire en Algérie et précisément en Kabylie nous étonne pas de constater que ce document est fait pour servir des intérêts de l'envahisseur français. Dans tout les cas, ce document est plein de mépris de haine envers les  autochtones de la région, et pour vous qui dites que la vérité vaincra en faisant confiance aux document de l'armée française, on trouves ça tout à fait abject.
Cordialement.

Wikipedia

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