Tifra,Tigzirt un village laïc.

Le village Tifra commune de Tigzirt  est connue pour ses valeurs laïques et de tolérance. la population de ce village représente un tiers de la population de la commune de Tigzirt. le village possède une seule mosquée  pour la pratique du culte musulman. et  Plusieurs Eldjemaa selon les quartiers a savoir Tansa Azera Taguemount et Tamadecht.

Pour bien analyser l’étymologie du mot TIFRA   une hypothèse est avancé par certains vieux qui disent que ce mot vient du verbe FRU qui signifie  trouver une solution. "Fru wid ittnaɣen garasen" les conflits existants entres les tribus on eu des solution au village de Tifra.

Une deuxième hypothèse fut avancé Tifra  vient du mot FER ( se cacher)  IFRI. IFRAN  les premiers habitants sont venus se cacher ici,  Mais  on cherchant sur les sites archéologiques et les traces humaines on retrouve un site nommé Ifran  ou se  retrouve les inscriptions Libyique qui remonte à des siècles.

Les habitants de Tifra sont des IFLISSEN  l'appartenance est arrangé avec la confrérie religieuse du cote de Timliline. dont les principes de cette dernière  que l'imam s'occupe du culte religieux et non des affaire de la cité. Tajmaɛnt  du village s'occupe des affaire sociales.
Durant les années 1900  y'avait une famine  généralisé dans le douar des iflissen  . le colonialisme a extirper les richesses de la région  en les  envoyant  en France  pour faire face a la guerre mondiale. Un monsieur très sérieux est allé à Azzefoun  pour voir un  commerçant juif   Nommé Youcef et lui demander  l'aide. le contrat fut conclu entre les deux parties  Youcef  d'Azzefoun fournie de la Nouriture gratuitement au iflissen durant la période de vaches maigres, une fois la saison a  repris  et la récolte fut ramasser les Iflissen vont  rembourser par la production qu'a générer leur territoire. chose qui a était  faite  le contrat  est respecté d'ou est née une amitié entre Tifra et Azefoun.

Une fois, une discussion a eu lieu a l’assemblée du village de Tifra  pour aller remercier YOUCEF  le juif. L'imam religieux a introduit sont point de vue en disant que ce juif ils nous a fait  sauver de la famine c'est une bonne chose et si on arrive a le convertir a la religion musulman c'est excellent. ils ont désigné une délégation pour aller le voir d'abord le remercier  et ensuite  lui demander de se convertir a l'islam, des leur arrivés à Azzefoun  ils étaient bien reçus par Youcef en leur offrant un bon couscous. la délégation commence a dresser des éloges en le  remerciant pour son geste  et puis lui demander de se convertir a l'islam .

Youcef  leur répondaient si je devien musulman  donc je serai comme vous,  donc si je devient comme vous;  qui va vous apporter assistance  en période de famine? depuis la délégation est revenue au village et proclame les principes de laïcité renforcé.

Note 1

© Nikola Smolenski. Les sultans ottomans ont inventé le terme de qanun, désignant une juridiction créée par l’Etat dans le but de codifier et de régulariser des questions revêtant un caractère politique et impersonnel

Au delà de la conception du droit, le conflit entre partisans de la loi politique et partisans de la loi religieuse, pose donc le problème du pouvoir législatif, de son statut, de sa place, de ses prérogatives et de son indépendance. Or, ce pouvoir qui constitue l’édifice politique des sociétés modernes, est complètement absent dans le discours des partisans d’un Etat islamique, au prétexte que l’homme ne peut légiférer lorsqu’une législation divine existe, et confondant par là la chari’a.

La tendance à associer le domaine religieux et le domaine politique est essentiellement due à des problèmes d’ordre politiques. L’ascension des mouvements islamistes s’inscrit en faux par rapport à  la tradition musulmane qui, dès la fin du califat “bien guidé”, sépare nettement compétences des oulémas et compétences des souverains. Les sociétés arabes subissent donc une double rupture avec la modernité d’une part et les modèles sociopolitiques passés d’autre part.  La réappropriation de l’Etat passe donc par une réappropriation du politique afin de désacraliser cet espace et briser le monopole des élites qui, en créant un “domaine réservé”, ont institué une exclusion des sociétés. La réussite de ce processus historique est largement tributaire de la rénovation de la pensée politique arabe.  L’alternative passe donc par l’élaboration d’un projet national et démocratique qui prenne en charge la réforme et l’ouverture du système politique.